Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
Hieronder kan je kiezen welke cookies je wilt inschakelen:
Technische en functionele cookies
Deze cookies zijn essentieel om de website goed te laten functioneren, en laten je toe om bijvoorbeeld in te loggen. Je kan deze cookies niet uitschakelen.
Analytische cookies
Deze cookies verzamelen anonieme informatie over het gebruik van onze website. Op die manier kunnen we de website beter afstemmen op de behoeften van de gebruikers.
Marketingcookies
Deze cookies delen je gedrag op onze website met externe partijen, zodat je op externe platformen relevantere advertenties van Standaard Boekhandel te zien krijgt.
Je kan maximaal 250 producten tegelijk aan je winkelmandje toevoegen. Verwijdere enkele producten uit je winkelmandje, of splits je bestelling op in meerdere bestellingen.
Et si l’on prenait au sérieux les phénomènes religieux – non pour les juger de l’extérieur, mais pour les comprendre à partir d’eux-mêmes ? Inspirée de la maxime philosophique « sauver les phénomènes », cette enquête rigoureuse et engagée s’applique à un champ souvent marginalisé : les phénomènes constitutifs de la vie religieuse. Il ne s’agit pas ici de « sauver les meubles », mais de respecter ces phénomènes dans leur mode propre d’apparaître, en les interprétant correctement – selon une exigence que Heidegger formulait déjà en 1919 dans sa Phénoménologie de la vie religieuse. En treize chapitres structurés en trois grandes vagues, l’auteur déploie une phénoménologie de la vie religieuse qui prend au sérieux des expériences aussi fondatrices que l’incarnation, la prière, le merveilleux ou la Révélation. La première partie, programmatique, enracine la méthode et explore six expériences-clés. La deuxième partie se concentre sur les apories de la condition postmoderne – théodicée, ipséité divine, mystique. La troisième, enfin, se tourne vers l’horizon eschatologique : salut, fin du monde, espérance. Un essai philosophique aussi exigeant que fécond, qui interroge avec une rare acuité ce que croire veut dire – et ce que cela engage à penser. Né le 27 août 1942 à Koerich (Luxembourg), Jean Greisch est doyen honoraire et professeur émérite de la Faculté de philosophie de l’Institut catholique de Paris. Il a été titulaire de la Hans-Georg Gadamer Chair à Boston College (États-Unis) et de la Chaire Cardinal Mercier à Louvain-la-Neuve en 2006 ; puis titulaire de la Chaire de philosophie chrétienne à Villanova University (États-Unis) en 2007 ; et enfin titulaire de la Chaire Romano Guardini à l’Alexander von Humboldt-Universität de Berlin de 2009 à 2011. Depuis 2025, il est professeur honoraire de la Luxembourg School of Religion & Society.