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Precurseur du "roman" (avec L'Ane d'or d'Apulee), le Satiricon, dont ne nous sont parvenus que de larges extraits et que le film de Fellini a contribue a populariser, est l'oeuvre d'un auteur dont nous ne connaissons que la date de la mort (66 apres J.C.). Il dut, semble-il, se suicider apres avoir perdu l'estime de Neron, non sans avoir compose un libelle contre ses debauches. Son narrateur est Eucolpe, qui va d'aventure en aventure dans une ville de la cote, accompagne de son ami Ascylte et de son esclave, le petit Giton (dont on connait la posterite lexicale). Rejoints par le poete Eumolpe, ils embarquent et font naufrage pres de Crotone. Trois temps forts rythment le recit: le repas de Trimalcion, la legende de la veuve d'Ephese, le sejour a Crotone. Aux bas-fonds et auberges mal famees arpentes par les declasses, font echo les devergondages de la haute societe imperiale, le tout raconte avec bonhomie, ironie ou parfois naivete mais aussi parodie et persiflage. C'est avec le Satiricon que, pour la premiere fois, un latin "vulgaire", parle, accede au statut de langue ecrite. Le texte latin est celui etabli en son temps par Alfred Ernout, soigneusement revise par le traducteur, qui donne en annexe la liste et les raisons des variantes retenues.