
Dès 1855, l'éditeur de Charles Baudelaire, Auguste Poulet-Malassis convie les peintres de
Fontainebleau et de Bougival à rallier toujours plus nombreux Saint-Céneri-le-Gérei. En 1896,
l'historien Eugène de Beaurepaire désigne ce village d'exception des bords de la Sarthe comme
le «Barbizon de l'Orne».
Camille Corot, Achille Oudinot, Jean-Jacques Monanteuil, Auguste Richard, Henri Harpignies,
Bénédict Masson, Paul-Désiré Trouillebert, Lionel Brioux, Mary Renard, René Veillon, Paul Saïn,
Félix Charpentier, Georges Pioger, Charles Martel, Eugène Boudin, Alfred Gardon, René Thurin,
Clovis Didier, Auguste-Jean Claire, André Paly, Anders Osterlind, André Mare, Othon Friesz,
Yvonne Jean-Haffen, Bernard Buffet et André Lemaître ont restitué brillamment la variété des
paysages des Alpes mancelles et de Saint-Céneri-le-Gérei, désormais classé parmi les «plus
beaux villages de France».
Certains de ces artistes ont paré deux auberges du bourg de fusains et de peintures murales,
intégralement décrits dans cet ouvrage, tels les profils de la salle des Décapités de l'Auberge
Moisy, ensemble décoratif unique en son genre et miraculeusement préservé en l'état.
Première synthèse sur le passage à Saint-Céneri-le-Gérei des graveurs, peintres, photographes
et cinéastes de 1787 à 2010, ce livre détaille aussi les oeuvres des hommes de lettres ayant
célébré ce bourg au riche passé médiéval, sans oublier les musiciens animateurs de ses fêtes
comme la dynastie alençonnaise des Niverd.
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