
Les Grecs, forts de leur supériorité culturelle, en matière de philosophie,
d'art, de médecine comme en mathématique, s'affirmèrent toujours
comme le premier peuple de la terre. Dans le même temps, les Romains se
jugeant le peuple le plus pieux du bassin Méditerranéen, le peuple de la
fides, considéraient que, nonobstant les discours des Grecs, la domination
du monde leur appartenait à bon droit. Le conflit était inévitable, même si,
d'une manière aussi paradoxale qu'inattendue, les Romains, maîtres du
monde, se virent longtemps pour ce que disaient les Grecs, des Barbares.
Mais, s'ils s'inclinèrent souvent devant la culture grecque, les «Barbares»
n'en résistèrent pas moins, parfois violemment, face à l'invasion de la Ville
par la culture hellénistique, affirmant par là une certaine identité
culturelle romaine. De la sorte, s'il y eut un temps pour les synthèses, il fut
précédé par le temps des oppositions et des résistances. C'est ce double
mouvement qu'analyse le présent ouvrage.
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