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La seconde partie du chapitre I de l’épître de Paul aux Romains (1, 18-32) est d’une grande richesse. L’Apôtre blâme les païens qui refusent de reconnaître Dieu, malgré toutes les preuves qui rendent son existence manifeste, à commencer par la grandeur de la création. Au lieu de cela, ils honorent des images représentant des hommes ou des animaux. Mais cette attitude contient en elle-même sa propre punition, puisqu’ils sont livrés à des passions déshonorantes, dont Paul dresse la liste et parmi lesquelles l’inconduite sexuelle a une place particulière. Étudié dans sa perspective propre et situé dans la logique interprétative de l’épître, ce texte est d’abord replacé dans son contexte historique et lu à la lumière des sources juives. Comme toujours dans cette série, quelques étapes de l’histoire de son exégèse sont examinées : les Pères grecs et latins, les commentateurs du Moyen Âge chrétien occidental et deux auteurs majeurs du XVIe siècle, Martin Luther et Jean Calvin. L’exégèse se confronte aux problèmes théologiques que pose la péricope : quelle peut être une connaissance de Dieu qui ne se fonde pas sur la Révélation ? du reste, est-il possible de connaître Dieu par la contemplation de la nature ? quelle est la relation de cause à effet entre le refus de reconnaître l’existence de Dieu et les péchés attribués aux Gentils ? Les exégètes s’interrogent aussi sur le péché « contre nature ». On a de la sorte une série de commentaires d’une grande densité et d’un intérêt permanent, y compris dans les débats qui agitent nos sociétés.
Ce volume est issu de la quinzième des « Journées bibliques » organisées par le Laboratoire d’Études des monothéismes/Institut d’études augustiniennes, UMR 8584 (CNRS-EPHE Sciences religieuses-PSL-Sorbonne Université) et l’EA 4378, Faculté de théologie protestante (Université de Strasbourg).
Ont participé à cet ouvrage : Matthieu Arnold, José Costa, Gilbert Dahan, Martine Dulaey, Christian Grappe, Annie Noblesse-Rocher.