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Depuis quelques années déjà, la montée de la question identitaire a entraîné un retour du nationalisme dans la joute politique québécoise. Pour en comprendre les fondements idéologiques, il faut remonter aux racines du clivage entre progressisme libéral et nationalisme conservateur, soit la réponse de François-Xavier Garneau à Lord Durham. Les Canadiens français, disait ce dernier dans son rapport, formaient « une société vieillie et retardataire dans un monde neuf et progressif », et devraient renoncer à leur identité au nom de la marche du continent vers le progrès. Autrement dit, leur disparition était inévitable, déterminée par le sens de l’histoire. Dans l’Histoire du Canada, Garneau invitait au contraire ses compatriotes à chérir leur identité et à se donner une politique conservatrice, sans craindre de s’opposer à une vision de l’avenir pensé pour eux, mais sans eux. Deux familles idéologiques, les Rouges et les Bleus, émergent dès lors, et leur désaccord s’incarne dans un rapport opposé à la nation québécoise : est-elle une source de repères indispensables à tout individu et une manière légitime d’accéder à la modernité, ou bien sa politisation constitue-t-elle plutôt une cause d’enfermement et d’aliénation ?