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René Char, disparu voilà dix ans, son œuvre en assure la commune présence. Par son constant dépassement, sa quête d’un feu central, d’un élément non décomposable, l’activité poétique de Char – « métier de pointe » l’appelle-t-il à dessein – continue de tracer son patient — mais brûlant — sillon dans le champ de la littérature. Et au-delà sans doute. Entré tôt en poésie, passager du Surréalisme, c’est au cœur provençal de L’Isle-sur-la-Sorgue que René Char puise les enjeux de son écriture, à l’aune d’un double mouvement : retrait et avènement du réel. Sa manière poétique vise l’indicible, la pureté du trait, et les atteint dans l’éblouissement et la fureur. Âme saisie, raison insurgée, voilà ce que confirment ici, avec Serge Velay, tous les grands lecteurs de Char, de Bataille à Blanchot. Cet essai ne propose donc des clefs à son œuvre, que dans la mesure où celle-ci est déjà ouverte, fragmentaire : à toi, lecteur, d’établir les rapports. L’auteur des Matinaux tient son maquis, au sens propre dans la Résistance, et figuré par son fructueux commerce avec les Présocratiques, Heidegger ou les peintres contemporains, ses « alliés substantiels ». Demander quel homme fut plus poète, rend mal compte de sa place ; plutôt : quel poète fut plus homme ? Hâte-toi de transmettre ta part de merveilleux, de rébellion, de bienfaisance.