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Voilà des années qu’on s’est habitués en Europe au vacarme incessant autour de la question migratoire. Loin d’une réalité pour l’essentiel faite d’étudiants internationaux, de travailleurs venus occuper un emploi ou de mariages mixtes, l’image désormais associée à ce mot « migrants » est celle de pauvres hères épuisés sur des bateaux de fortune. Des années que les experts en exploitation du malheur exploitent ; que les défenseurs des droits humains comptabilisent impuissants les morts en Méditerranée ; que les chercheurs tentent, en vain, de raisonner… Et que nos rétines de citoyens, elles, enregistrent, anxieuses, indifférentes ou révoltées, toujours dépassées.
Cette image-là a beau être loin de dire la migration dans toute sa complexité, elle n’en correspond pas moins à une réalité : celle des déplacés forcés, de ceux qui n’ont eu d’autre choix que de fuir. Et pose la question de ce que signifie les accueillir. Ce phénomène n’ayant aucune raison de s’éteindre de lui-même, il est temps de sortir du dialogue de sourds et de la tétanie dans lesquels nous enferment les charlatans.
Parce que les citoyens valent mieux que leur caricature, le parti pris de ce livre est de les informer, totalement. Parce que le meilleur moyen de contrer la manipulation autour des migrants, des demandeurs d’asile, des réfugiés, n’est pas de débunker après coup la désinformation à l’oeuvre. Mais bien de fournir à la société d’accueil de quoi juger par elle-même.