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Si l’on en croit l’empirisme logique du début, le savoir se répartit en deux groupes bien distincts d’énoncés, les énoncés d’observation et les énoncés théoriques, avec, pour les relier, quelques relations de confirmation. Quine rejette cette image de la science. Radicalisant les vues de Duhem, il écrit que les « énoncés scientifiques affrontent le tribunal de l’expérience, non pas isolément, mais comme un corps constitué ». Comment empêcher, dans ces conditions, que la métaphysique irresponsable ne s’insinue sous le couvert de la théorie devenue omniprésente ? La réponse de Quine est nette : renvoyant dos à dos le réalisme qui postule l’existence d’une entité séparée derrière chaque terme théorique et l’instrumentalisme qui nie cette existence dans tous les cas, il formule un critère permettant de localiser, puis de mesurer, la charge ontologique des théories. L’application du critère d’« assomption ontologique » exige qu’on ait, au préalable, « enrégimenté » la théorie dans une langue artificielle dont les expressions référentielles seront immédiatement repérables, mais « enrégimenter » n’est nullement synonyme de « traduire ». La traduction est d’ailleurs, aux yeux de Quine, affligée d’une indétermination irréductible : on ne peut appréhender la signification d’un texte que relativement à un manuel de traduction. Il s’ensuit que le monde des significations en soi des Bolzano, Brentano et Husserl est un mythe. Il n’existe pas de Satz an sich, ni d’universels sémantiques au sens de Chomsky. Première étude d’ensemble de l’œuvre du maître incontesté de la philosophie américaine, la présente monographie situe l’œuvre de Quine par rapport à la tradition philosophique et linguistique européenne.