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En octobre 1981, à Marseille, le juge Pierre Michel était assassiné, à 38 ans, au pied de l'immeuble Le Corbusier. Il avait «réactivé» les affaires de la French Connection. Au milieu des années 1970, pourtant, on jurait qu'il n'y avait plus de laboratoires d'héroïne en France. Le juge Michel n'y croit pas. Cet homme originaire de Metz et parachuté à Marseille traque les chimistes marseillais dans le monde entier. Son enquête part des caïds du milieu local, passe par Saint-Maximin, dans le Var, mais aussi par Palerme, en Sicile, et sa Cosa Nostra. Elle conduit à Homère Filippi, un ancien marin en poste sur les lignes d'Extrême-Orient, qui sera condamné comme commanditaire du crime perpétré contre le juge mais jamais retrouvé. François Girard, l'autre commanditaire selon la justice, dirigeait une bande de «spécialistes» qui intervenait dans le monde entier pour «tourner» la morphine base, du Liban à l'Amérique en passant par l'Inde.
Les meurtriers seront «balancés» par un informateur, François Scapula, qui bénéficiera de la protection de la DEA américaine pour «s'évader» d'une prison suisse en 2000.
Pierre Michel s'attaque partout au crime organisé et notamment à Gaëtan Zampa, considéré à l'époque comme le parrain de Marseille. La mort du juge Michel marque la fin d'une époque. Le milieu marseillais s'est transformé. Cannabis et cocaïne ont supplanté l'héroïne. Les kalachnikovs ont remplacé le colt 45. Depuis le palais de justice, les juges, eux, continuent d'enquêter. Leurs fenêtres ouvrent sur le square Pierre-Michel.