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« Un soir, je retourne au centre S21. C’est un rendez-vous que nul ne m’a proposé parmi les vivants. Je m’assieds au pied du bâtiment principal, et j’attends. Devant moi, l’ancienne école jaunie aux volets bleu clair. Je scrute ces murs que je connais si bien, où je suis venu filmer, des nuits entières, il y a vingt ans. Même une école peut devenir un centre de mort. Surtout une école, s’il faut transformer les êtres radicalement, s’il faut qu’ils consignent leurs vies et qu’ils s’inventent des crimes, électrocutés, frappés, étouffés. Qui entre ici est déjà mort. » Ainsi s’ouvre le Quartier des fantômes : Rithy Panh, qui survécut enfant au régime khmer rouge puis devint cinéaste, retourne au « centre de la tuerie », conçu, contrôlé, dirigé par Duch. La nuit, le jour, à travers le temps, les rencontres, il nous raconte ce que fut ce lieu, école, puis camp de la mort, puis musée ; et ce qui l’habite, aujourd’hui encore. Les cris. La peur. L’idéologie. Les esprits. Nous voici au cœur de la machine de mort, confrontés au mal et à son énigme, mais aussi à la résistance. Car il y a les jeunes bourreaux, et le désir d’effacer, mais il y a aussi le peintre Vann Nath, et la jeune Bophana – deux belles figures humanistes. Le quartier des fantômes ne vous quittera plus. Traversée poétique et méditation politique, c’est aussi un admirable traité sur l’écriture de l’histoire à travers les mots et les images.