Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
Hieronder kan je kiezen welke cookies je wilt inschakelen:
Technische en functionele cookies
Deze cookies zijn essentieel om de website goed te laten functioneren, en laten je toe om bijvoorbeeld in te loggen. Je kan deze cookies niet uitschakelen.
Analytische cookies
Deze cookies verzamelen anonieme informatie over het gebruik van onze website. Op die manier kunnen we de website beter afstemmen op de behoeften van de gebruikers.
Marketingcookies
Deze cookies delen je gedrag op onze website met externe partijen, zodat je op externe platformen relevantere advertenties van Standaard Boekhandel te zien krijgt.
Je kan maximaal 250 producten tegelijk aan je winkelmandje toevoegen. Verwijdere enkele producten uit je winkelmandje, of splits je bestelling op in meerdere bestellingen.
Depuis juillet 1967, Fernand Deligny mène, dans les Cévennes, une recherche que rend nécessaire la présence d’enfants autistes. Cette démarche est évoquée dans le livre Nous et l’innocent, parue aux éditions Maspero en 1975. Mais Deligny ne se veut pas spécialiste de l’autisme ou de la psychose infantile. Dès 1940, une tentative menée avec des adolescents internés dévoilait l’absurdité des « maisons de correction » et des attitudes prétendues « éducatives ». Les Vagabonds efficaces évoquent cette période et dans Adrien Lomme, roman écrit quelques années plus tard, il s’agira d’un gamin exclu du monde de ceux qui pensent comme il faudrait que tout le monde pense, grand criminel en puissance. Le héros et l’auteur ne font qu’un. Puissants personnages est un conte, monde imaginé par quelqu’un, adolescent sans âge, psychotique peut-être ; Deligny ou chacun de nous. Ce monde imaginé « ne colle pas ». « La plus grosse part du manuscrit a dû s’écrire pendant ce quifut le moment du Centre d’observation et de triage de la région du Nord, écrit Deligny dans sa préface. Le gros des événements, je l’ai raconté dans Les Vagabonds efficaces et, pendant ce temps-là, j’écrivais des morceaux de ce conte, en même temps. J’étais l’un et j’étais l’autre : l’un qui dirigeait tant bien que mal ce centre qui tanguait lourdement et dont on pouvait craindre qu’il ne passe pas le cap du qu’en-dira-t-on, l’autre qui écrivait à pages perdues ce journal dérisoire… À chaque conseil d’administration, c’était l’orage. Bref, j’écrivais Puissants personnages. Un autre aurait joué du clavecin ou de la vielle, instruments désuets… »