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Proust est un livre de critique, mais aussi d’amitié. Loin de l’analyse sèche et désincarnée, Ramon Fernandez s’y livre à une étude aussi érudite qu’affectueuse de l’auteur d’A la recherche du temps perdu. Il avait en effet été l’ami de Proust, qu’il avait connu très jeune, en 1918. Publié en pleine guerre (mars 1943), ce Proust marque le retour à la critique littéraire d’un homme qui s’y était brillamment illustré. C’est aussi un livre qui marque un répit dans l’agitation politique qui l’avait mené du socialisme à la collaboration, en passant par le communisme. N’oublions pas que, au moment où le livre a été publié, Proust ne connaissait pas une gloire qu’il n’a acquise que plus tard : l’essai de Fernandez y a fortement contribué – sans parler de l’acte de résistance intellectuelle qui consistait, sous l’Occupation allemande, à vanter un grand écrivain qui était aussi d’origine juive et homosexuel. Un livre d’écrivain, loin de toute glose universitaire et pesante.