Partis tous deux d'un même objet,
Paul Veyne et Louis Marin ne sont
pas en conflit ; ils prennent des voies
«traversières» et cherchent l'un
et l'autre, non seulement à situer
l'oeuvre qui est au centre de leur
propos, la colonne Trajane, mais
surtout l'histoire des procédures
de regard et d'interprétation qui
accompagnent un tel monument.
Si la sociologie de l'art et la simple
iconographie y laissent quelques
plumes, la réflexion sur les formes de
réception de l'image, sur la valeur
du médium et la transposabilité de
l'image y gagne beaucoup.
Au lecteur à présent d'aller tourner à
son tour autour de ces deux textes.
François Lissarague
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