Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
Hieronder kan je kiezen welke cookies je wilt inschakelen:
Technische en functionele cookies
Deze cookies zijn essentieel om de website goed te laten functioneren, en laten je toe om bijvoorbeeld in te loggen. Je kan deze cookies niet uitschakelen.
Analytische cookies
Deze cookies verzamelen anonieme informatie over het gebruik van onze website. Op die manier kunnen we de website beter afstemmen op de behoeften van de gebruikers.
Marketingcookies
Deze cookies delen je gedrag op onze website met externe partijen, zodat je op externe platformen relevantere advertenties van Standaard Boekhandel te zien krijgt.
Je kan maximaal 250 producten tegelijk aan je winkelmandje toevoegen. Verwijdere enkele producten uit je winkelmandje, of splits je bestelling op in meerdere bestellingen.
Une de ces grandes maisons délabrées qu’on appelle encore le « château ». C’est là, le temps d’un long week-end d’été, qu’Alain Hauturier vient chercher refuge, près de sa mère, contre les ravages de l’amour qui le dévore. Et c’est vrai qu’ils sont tous là, les ingrédients de la passion : une femme lointaine, un rival, des lettres perfides, un voyage. Un « roman d’amour » donc ? Plutôt son négatif. L’héroïne n’apparaît pas, le rival se dérobe, les lettres demeurent inachevées, le voyage ne conduit qu’à l’échec. En fait, le récit se reporte, se réfracte sur le héros, qu’il met en scène et interroge : ne serait-ce pas à lui-même, et sans qu’il s’en rende compte, qu’Alain Hauturier a d’abord donné rendez-vous ? De même que L’amateur d’images, le précédent livre de Gérard Bonal, ce roman nous dit ainsi une crise, non plus celle où se trouvent brutalement congédiées enfance et adolescence, mais plus gravement sans doute, cette passe singulière qui, par-delà les retombées de la passion, nous conduit au moment où nous commençons, à travers les « premières neiges de l’absence », à nous replier frileusement sur la solitude de l’âge mûr. Acuité psychologique, musicalité nostalgique de l’écriture : c’est la plus haute tradition du roman d’analyse que nous rejoignons ici.