Cet essai tire les enseignements de la confrontation de trois des plus importants modèles récents de l'histoire de l'homme occidental: le modèle déduit par Louis Dumont d'une
anthropologie comparée, celui proposé par Norbert Elias à partir d'une
sociologie historique, et celui élaboré par Ignace Meyerson et Jean-Pierre Vernant sous les espèces d'une
psychologie historique.
En s'appuyant sur ces enseignements, il esquisse ce que nous proposons d'appeler une
anthropologie historique rhuthmique, à la fois libérée de tout simplisme historiciste et capable, enfin, de rendre compte de la multiplicité et de la fluidité des instances qui, en Occident, ont composé l'individu et le sujet depuis l'Antiquité.