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Le travail social est en pleine mutation. Les changements qui le traversent sont d’ordre structurel, organisationnel, managérial et, il ne faut pas l’oublier, doctrinal. Ils touchent ainsi l’esprit de l’intervention sociale.
Le décret du 6 mai 2017 est symptomatique de cette métamorphose. On y réaffirme avec force la vocation émancipatrice du travail social, on insiste sur la « participation » et sur « le développement des capacités des personnes à agir pour elles-mêmes et dans leur environnement ». En filigrane, le « changement social », tel qu’il est envisagé par le législateur, ne relève plus strictement d’interventions sur les publics mais bien d’interventions avec les publics. Ce point est essentiel car il remet en cause l’univocité du savoir susceptible d’irriguer les pratiques. Le législateur en est d’ailleurs conscient. Il incite désormais à croiser différents savoirs : les « savoirs universitaires en sciences sociales et humaines », les « savoirs pratiques et théoriques des professionnels du travail social », les « savoirs issus de l'expérience des personnes bénéficiant d'un accompagnement social ».
Ces changements touchent un point sensible : qu’en est-il de la professionnalisation et de l’expertise du travailleur social ? Face à ces bouleversements, des crispations identitaires peuvent se développer. Tendanciellement, celles-ci engagent la profession dans des mouvements plus ou moins aboutis de résistance visant parfois à préserver un passé-dépassé. Ce mécanisme de protection n’est pas la seule réponse.