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Une hypothèse inutile : tel était le statut de Dieu dans la science nouvelle, répondit Laplace à Napoléon. De l’essor des découvertes du XIXe siècle jusqu’aux avancées de l’intelligence artificielle, cet ouvrage retrace la diffusion d’un esprit et d’un langage scientifiques, héritiers des Lumières, où la référence à Dieu s’est effacée. Pourtant, l’athéisme qui en a résulté n’a concerné qu’une province de l’humanité, celle que constitue l’Occident chrétien, où la profession de foi définit l’appartenance religieuse. Il a fallu s’adapter à une vie sans Dieu, à l’aide de substituts, notamment idéologiques. Pour les religions ritualistes, l’absence du mot « Dieu » dans le langage scientifique n’a pas été perçue comme problématique. Ainsi, la pensée juive traditionnelle ne suppose pas l’adhésion à une profession de foi comme condition d’appartenance. À la lumière de la multiplicité des noms divins bibliques et de l’évolution postbiblique du judaïsme, l’auteur propose une étude originale des textes du monde hébraïque, faisant apparaître une forme de déconstruction de Dieu. De la modernité scientifique à la relecture de l’héritage hébraïque, pour un athéisme éclairé, un essai unique sur l’effacement du nom « Dieu ». Henri Atlan est médecin, ancien chef de service à l’hôpital de l’Hôtel-Dieu à Paris, professeur émérite de biophysique et directeur d’études en philosophie de la biologie à l’EHESS. Il a notamment publié Entre le cristal et la fumée, Les Étincelles de hasard, À tort et à raison. Intercritique de la science et du mythe (prix Psyché1987), Croyances. Comment expliquer le monde ?, ainsi que, aux éditions Odile Jacob, Le Vivant post-génomique ou Qu’est que l’auto-organisation ? et Cours de philosophie biologique et cognitiviste. Spinoza et la biologie actuelle.