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De son père, Fernando Arrabal ne garde que le souvenir de ses grandes mains lui caressant les chevilles, un été à la plage. Arrêté en avril 1936, son père sera porté disparu. Ni mort, ni vivant. Aucune trace ne reste de lui. Élevé en totale symbiose par une mère mante religieuse, qui le fait vivre volets clos, ne parle qu’à voix basse et rabâche ses reproches envers la prétendue mauvaise conduite politique du père, l’enfant grandit dans une atmosphère étouffante : Pourquoi lui fait-elle croire à la mort de son père ? Pourquoi n’a-t-elle jamais transmis ses lettres à l’enfant ? Pourquoi a-t-elle déchiré toutes ses photos ? Pourquoi s’enferme-t-elle dans le silence ? La quête du père est, d’abord, une quête de la vérité, hors mensonges et non-dits. “Si j’étais sûr que mon père était mort, il aurait cessé de me hanter. Même si j’avais la certitude qu’il avait été torturé jusqu’au dernier souffle. Mais pouvait-il disparaître sans laisser de traces... ? Le pays était quadrillé. Les policiers avaient le droit de tirer sur un prisonnier en fuite comme lui. Quel affront pour l’État de ne pas l’avoir trouvé ! Et, pourtant, il disparut comme si la terre l’avait englouti...”