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Vivre et créer « sur la pointe de l’épée », faire feu et flèche de tout bois : ce qui frappe, face à l’œuvre de Pasolini, c’est son incomparable diversité. La notoriété du cinéaste a occulté, en dehors de l’Italie, les autres champs d’activités d’un créateur qui fut en premier lieu poète et journaliste, et le resta jusqu’à sa mort, mais également peintre, romancier, dramaturge, scénariste, essayiste, traducteur, acteur. Treize films, vingt et un scénarios, quarante-deux volumes publiés attestent l’ampleur d’une œuvre qui s’accomplit en trois décennies et qui se clôt par un assassinat sordide sur un terrain vague proche de Rome. Pasolini, que l’on trahit quand on l’enferme dans une vérité solitaire, a surtout voulu transgresser ce qu’une époque se donne comme limites : langages, techniques et disciplines artistiques, idéologies, morales. A ce titre, il n’est peut-être que la forme qu’a prise un certain visage de l’Italie — visage, aussi, de l’Europe occidentale tout entière — depuis l’effondrement du fascisme et les illusions de la Libération jusqu’aux désenchantements des années soixante-dix. « Pasolini » est peut-être le nom du désarroi, de l’incertitude et des espoirs qu’éprouvèrent plusieurs générations venues à l’âge d’homme entre 1945 et 1975.