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Philip Roth (1933-2018) est mort trois ans avant la parution de cette monumentale biographie qui retrace le roman de sa vie d’homme et d’écrivain. Mais il en avait accompagné l’élaboration, de près, sans s’en mêler, laissant grand ouverts les trésors inépuisables de ses archives, de son infaillible mémoire, de son expérience des hommes et des choses. Blake Bailey a passé plusieurs années à interroger les parents, les familiers, les détracteurs, les amours tumultueux, épisodiques, ou indéfectibles, les œuvres enfin qui peuplent cette existence singulière. Il brosse l’itinéraire d’un enfant de l’assimilation devenu l’ausculteur des grandeurs et des travers de l’exceptionnalisme américain, du destin juif, des rapports entre les hommes et les femmes, des secrets de la création littéraire. Il décrit l’austérité sédentaire, exténuante, d’un écrivain obsédé par son art au service de la recréation romanesque du réel. Il évoque ses amitiés complexes avec d’autres géants de la littérature — Saul Bellow, Updike, Mailer, Styron, Milan Kundera… — et son engagement pour les écrivains d’Europe centrale cloîtrés derrière le rideau de fer. Il raconte sans fard, de cet homme qui a beaucoup aimé les femmes, les deux mariages naufragés dont le souvenir cuisant ne cessera de le hanter. Et, chemin faisant, il reconstitue le dialogue ininterrompu entre l’expérience personnelle et l’œuvre intemporelle de ce témoin d’une époque qui était en train d’expirer au moment où lui-même quittait la scène.