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Nouvel opus dans la collection Petit Traité. Marc Alpozzo revalorise et actualise une notion en partie oubliée, afin de remettre au goût du jour la sagesse à la manière des Anciens et de nous proposer à la fois une pharmacie contre la barbarie et quelques éléments pour un nouvel humanisme à venir. La vertu comme antidote à la barbarie Pourquoi doit-on impérativement revenir à la vertu ? Elle qui nous semble aussi ancienne qu'elle nous paraît démodée. Pourquoi la vertu est-elle autant discréditée ? Ne pourrions-nous pas imaginer dans un monde qui donne des leçons de morale à chaque instant, que la redécouverte de la vertu nous permettra de recentrer nos valeurs et de reconstruire un monde en commun ? Et s'il n'y avait pas plus moderne que la vertu ? De la vertu comme excellence et capacité à bien agir en conformité à la raison et au Bien jusqu'à une acception plus moderne que l'on pourrait traduire en termes d'accueil et d'ouverture à l'autre, la vertu est une notion clé permettant de faire l'économie de toute moraline. Ce petit traité se propose de montrer que la vertu est une forme d'intuition naturelle permettant de vivre en conformité au Bien et sans recourir aux lois, ni aux règles et normes extérieures. Moins qu'une antimorale, nous montrerons que la vertu se présente comme une forme de pré-morale, un rempart contre ses excès et son relativisme. Proposant quelques outils essentiels et naturels afin de nous accomplir sur le plan humain et social, voire, comme le dit Montaigne, de retrouver une vie authentique, on peut dire de la vertu qu'elle est une éthique de comportement, mais qu'elle est aussi une excellence et un idéal de la raison, un but pour l'homme et un guide vers le bonheur. En d'autres termes, la vertu permet une philosophie du juste milieu. Ce petit traité aura donc pour modeste ambition de réhabiliter la vertu, contre les préjugés, les idées reçues, et même si elle passe pour une forme périmée d'exaltation des valeurs viriles, nous montrerons qu'elle peut nous être très utile dans ses diverses formes, pour aspirer à transformer notre société et nous garder de l'inhumanité. Sans se présenter comme un éloge, ce petit traité se veut une revalorisation et une actualisation d'une notion en partie oubliée, afin de remettre au goût du jour la sagesse à la manière des Anciens et de nous proposer à la fois une pharmacie contre la barbarie et quelques éléments pour un nouvel humanisme à venir.