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La frontière n'est jamais innocente et elle n'est jamais (ou quasiment jamais) « naturelle ». C'est un artifice qui a d'abord servi à affermir une souveraineté, et donc un État, le plus souvent contre les autres: en ce sens, l'Europe est le plus couturé de tous les continents, suite à toute une histoire de négociations et surtout de guerres, à tel point que l'on peut évoquer une véritable fragmentation de notre espace, traversé aujourd'hui par environ 14 000 km de frontières. Comment ignorer cette réalité aujourd'hui que l'on « fait » l'Europe ? La question n'était pas taboue tant qu'on ne parlait que de désarmement douanier, dont le but ultime était la création d'un Marché unique, mais maintenant que ces frontières sont censées ne plus exister entre les États de l'UE au profit d'une seule et même frontière commune qui doit nous définir par rapport au monde extérieur (et, suivant certains, nous protéger contre lui), quel constat s'impose, et surtout quelles propositions apporter ? Des spécialistes des principales sciences sociales (droit, histoire, géographie, sociologie) tentent ici une réponse, en s'appuyant sur des cas d'étude particuliers, présents ou passés, et en s'aidant de leurs méthodes propres d'investigation.