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« C'est Paris lui-même qui m'a libéré de Paris. Il m'a appris dans sa propre langue à me servir (à essayer du moins de me servir) de ma propre langue. » « J'étais venu à Paris pour six mois ; j‘y suis resté […] plus de douze ans. » En évoquant ses propres séjours, Ramuz tend à son lecteur un miroir où se reflète l'image de tous ceux qui sont un jour montés à Paris. Pour le « petit Vaudois » qu'il est, « amusé, mais inquiet, et en même temps curieux et triste, et dépatrié, mais tout le temps repaysé », la Suisse romande est une « province qui n'en est pas une », française par la culture, suisse par la politique. À la frontière entre essai et autobiographie, Ramuz réfléchit avec brio aux relations entre centre et périphérie. INTRODUCTION DE PIERRE ASSOULINE
En 1900, Ramuz (1878-1947) a 22 ans et débarque à Paris, où il s'apprête à entamer des études en Sorbonne. Soixante ans plus tard, ce futur géant de la littérature se remémore son arrivée dans la capitale et ses premières impressions, avec une fraîcheur, une sensibilité et une précision intactes. Ces premières impressions parisiennes en rappellent d'autres, celles de Pierre Assouline, arrivé de Casablanca à Paris encore jeune lycéen, et pour l'occasion préfacier de Ramuz.