Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
Hieronder kan je kiezen welke cookies je wilt inschakelen:
Technische en functionele cookies
Deze cookies zijn essentieel om de website goed te laten functioneren, en laten je toe om bijvoorbeeld in te loggen. Je kan deze cookies niet uitschakelen.
Analytische cookies
Deze cookies verzamelen anonieme informatie over het gebruik van onze website. Op die manier kunnen we de website beter afstemmen op de behoeften van de gebruikers.
Marketingcookies
Deze cookies delen je gedrag op onze website met externe partijen, zodat je op externe platformen relevantere advertenties van Standaard Boekhandel te zien krijgt.
Je kan maximaal 250 producten tegelijk aan je winkelmandje toevoegen. Verwijdere enkele producten uit je winkelmandje, of splits je bestelling op in meerdere bestellingen.
« Longtemps j’ai eu le temps. C’était quand ma mère vivait. J’étais désagréable avec elle, ingrat, méchant, je me disais : j’aime ma mère. Elle le sait ou elle finira bien par le savoir. J’ai le temps.(…) En attendant, le temps passait. Je rencontrais ma mère, je la blessais parce que tout en elle me blessait. Son esprit était droit, sa pensée juste, son élégance de bon goût, sa taille bien prise, son regard d’un bleu un peu gris était pur et me voyait. Et moi je n’étais pas digne de ce regard. » Un fils parle de sa mère, née à Vallorbe en 1910, morte le jeudi 15 février 2001, il regrette les méchantes pensées, l’indifférence, le temps de l’enfance évanouie trop vite. Sa mère, « le contraire de la vanité et du tapage », lectrice de la Fontaine au regard clair, et lui l’écrivain, l’excessif, le mauvais fils tapageur. Mais quand ce fils indigne s’appelle Jacques Chessex, alors c’est une relation forte, ambiguë, charnelle à la fois qui se noue avec sa mère. Tombeau et Résurrection, « fontaine de regret », violence et douceur, évocation pudique mais sans voile, ce livre autobiographique est l’un des plus beaux, des plus émouvants, de l’auteur. « Mère tu m’habites. Où es-tu dans ta mort ce matin ? ».