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François Fejtö est né le 31 août 1909 à Nagykanizsa, petite ville de la Hongrie occidentale. Communiste pour un temps, il passe onze mois en prison sous le régime de l’amiral Horthy, en 1932-1933. Devenu social-démocrate, il part en exil en 1938 afin d’échapper à un deuxième emprisonnement et se réfugie en France où il vit depuis. Il est naturalisé en 1955. Cet homme qui se définit comme un « sang-mêlé d’une grande famille multinationale » et un « centre européen » a eu l’avantage, comme Gœthe, son modèle, de « voir un grand paysage de l’Histoire dans la longue durée ». Du communisme au nazisme qui a exterminé sa famille paternelle, de la Résistance aux métamorphoses de l’après-guerre en France, François Fejtö évoque dans ce livre les grands drames du siècle et ne manque pas de noter que si les « prophètes » furent nombreux, rares furent les hommes qui surent prévoir notre avenir. Où va le temps qui passe ? révèle les multiples facettes de l’identité complexe d’un individu, de son œuvre et de ses engagements comme historien, journaliste et pédagogue. D’un témoin qui n’a jamais cessé d’être notre contemporain. « Où qu’aille le temps qui passe, le monde dans lequel vivront mes petits-enfants ressemblera moins au monde que je quitterai que celui-ci ne ressemble au monde dans lequel je suis né et j’ai grandi. Il sera probablement plus dur... Un âge de fer plutôt qu’un âge d’or. Le viatique que je leur transmettrai sera le même que celui que m’ont transmis parents et grands-parents : confiance, en dépit de tout, dans le pouvoir de l’intelligence et dans l’amour du bien. »