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1985, des commémorations. 1945, une victoire. Après la frénésie des combats, vient le moment des comptes. Puisque les victimes appartenaient à plusieurs nations, il fallait un tribunal international, et puisque la paix n'était pas encore signée (elle ne le sera que vingt ans plus tard), ce tribunal international serait militaire. Où le placer ? Au cœur de l'Allemagne, dans la ville qui fut le théâtre des plus grandes manifestations nazies : Nuremberg. Tout ce qui a été dit au cours de ce procès, a été pris, sans la moindre omission, en sténotypie, et occupe quarante-deux volumes : accusation, défense, témoignages. Casamayor était un des accusateurs. Il a puisé dans cette documentation et en a utilisé les passages les plus importants. Il prend les vingt-trois accusés, l'un après l'autre, pour terminer par la scène des exécutions. C'est la guerre qui est en procès : ses causes, ses épisodes inexorables, les démarches officielles, les intrigues secrètes, et la tension de plus en plus terrible qui entraîne les effroyables conduites dont un film récent a encore montré le détail. Communauté de sentiments : l'opinion unanime avait horreur des coupables. Étrangeté des décisions : pourquoi l'économiste, le diplomate, le propagandiste ont-ils été acquittés ? Compromission des politiques : pourquoi le nazisme a-t-il été encouragé en Europe jusqu'en 1938 ? Et puis quelques mystères : l'immobilisme des alliés après la déclaration de guerre, alors que les troupes allemandes se seraient battues à un contre cinq ; le refus entêté du Japon d'attaquer l'U.R.S.S. ; le sursaut tardif de conscience et l'attentat du 20 juillet 1944 contre Hitler. Voilà, pour le lecteur, de quoi l'aider à mieux comprendre la situation mondiale que la guerre de 1939-1945 a créée.