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Le 18 mai 1968, sous les drapeaux rouges et noirs de la Sorbonne occupée, se constitue le Comité d’action étudiants-écrivains. Pendant des mois, ses militants se réunissent pour produire des tracts, des affiches et des bulletins et les distribuer au carrefour des rues, sur les marchés, aux portes des usines, à l’exemple des centaines de comités apparus dans la région parisienne. Délaissant la littérature, ils défendent l’espace public oppositionnel créé par le soulèvement, où ils reconnaissent l’émergence d’une parole d’outrage et la préfiguration d’un communisme libertaire. Aux côtés de Marguerite Duras, Daniel Guérin, Jean-Jacques Lebel, Dionys Mascolo et d’une vingtaine d’autres écrivains et intellectuels, Maurice Blanchot s’engage corps et âme dans ce comité. Se mêlant aux foules insurgées, il prend le parti de la « pègre », des « émeutiers » et des « enragés », de tous ceux qui s’éprouvent ingouvernables. Ces semaines insurrectionnelles qui viennent clore pour lui une décennie d’engagements anti-autoritaires lui donnent le sentiment d’être à la fin de l’histoire, toute communauté dissoute, tout pouvoir destitué : « la révolution est derrière nous ».