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Certains animaux sont si furtifs qu’il est difficile de suivre leur trace. Passant inaperçus dans les profondeurs végétales ou aquatiques, ils filent entre les lignes, à la marge. Loup, léopard, chouette, méduse, requin, scorpion, cafard… Ces familiers des souterrains et des abysses vivent dissimulés entre ombre et lumière. Maîtres du clair-obscur, insaisissables, ils nous échappent sans cesse. Et quand la vue vacille, c’est la vision qui prend le relais. Nous inventons la part manquante, calfatant les vides. Et remplaçant les « blancs » par du noir ! Ainsi, chacun élabore sa propre image de l’animal, projetant sur lui ses angoisses les plus inavouables. Chacun en fait une créature tout aussi biologique que symbolique. Une bête plus vraie que nature ; terrifiante ou fascinante, agaçante ou glaçante, puante ou gluante, qui nous mord, nous pique, nous démange, voire… nous mange. « Imaginer, c’est hausser le réel d’un ton », disait Gaston Bachelard. À l’instar du poète, chacun de nous imagine ce qu’il voit – ou ne voit pas. Et l’animal devient bête noire.