À l'Écluse, je humais les molécules de Sillans dans les feux de débroussaillage. Quand je bourrais à la fourche les flancs de mon brasier, il prenait une lueur de soufre. Je me racontais les années Nina en nourrissant les brûlis des talus. Je la prenais comme couleur et comme température. Je n'avais pas envie de faire son portrait mais de m'engouffrer dans son énergie. J'entrais à corps perdu dans la matière de l'insaisissable, avec son goût sur le bout de la langue. Mes lignes d'écriture lui couraient après.
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