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Tout comme le récit de naufragés rendus célèbres, l’histoire extraordinaire de Narcisse Pelletier captive notre imaginaire depuis cent cinquante ans. À ce titre, elle soulève de nombreux débats sur l’exactitude des faits et les perspectives idéologiques adoptées par ceux qui se sont attachés à raconter le périple du jeune mousse vendéen qui accosta au cap York (Australie) en 1858 où il fut recueilli par un clan aborigène Uutaalnganu. Pelletier, alors âgé de quatorze ans, fut adopté par une famille qui lui donna le nom d’Amglo. Il épousa, à son tour, leur langue et leurs coutumes, il acquit progressivement leurs savoirs et savoir-faire, et fonda une famille. Lorsqu’il fut repéré par des Britanniques et rapatrié en France contre son gré dix-sept ans plus tard, il devint un résident-naufragé dans la Vendée de son enfance. Que retenir de son histoire ? Comment la raconter ? C’est un travail méticuleux d’historienne que nous présente ici Stéphanie Anderson. En tandem avec l’anthropologue australien Athol Chase, elle documente et élucide les faits, y compris le témoignage de Constant Merland qui retranscrit ce que lui confia Pelletier peu de temps après son retour en France. De plus, l’auteure examine comment la fascinante histoire du « sauvage blanc » a marqué notre imaginaire en France. D’essais anthropologiques aux romans du XXIe siècle, elle s’interroge sur les différentes représentations inspirées par les deux vies de Pelletier.
Universitaire et traductrice littéraire australienne spécialisée dans les domaines de l’anthropologie et des cultures de l’Asie et du Pacifique, Stéphanie Anderson est l’auteure d’un ouvrage consacré à Marguerite Duras, Le discours féminin de Marguerite Duras (Droz 1995). Elle est décédée en avril 2019.