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« Il se considérait comme un être isolé dans le monde, fait pour le gouverner et pour diriger tous les esprits à son gré. »
Dans cette étude publiée en deux parties dans la Revue des Deux Mondes, Hippolyte Taine, célèbre historien et philosophe français du XIXe siècle, s'interroge sur la personnalité de Napoléon Bonaparte. Il y décrit avec talent un personnage à la psychologie complexe, à la fois fort et sensible, génie constructeur et despote destructeur. Napoléon est ainsi démesuré en tout. Il est hors ligne, hors cadre. Par son tempérament, ses instincts, ses facultés, son imagination, ses passions, sa morale, il semble fondu dans un moule à part, composé d'un autre métal que ses concitoyens et ses contemporains.
Cette édition est agrémentée d'une mise en page de qualité et de 218 notes de bas de page.
Extrait :
Aussi bien, à partir de 1808, les peuples se lèvent contre lui: il les a froissés si à fond dans leurs intérêts et si à vif dans leurs sentiments, il les a tellement foulés, rançonnés et appliqués par contrainte à son service, il a détruit, outre les vies françaises, tant de vies espagnoles, italiennes, autrichiennes, prussiennes, suisses, bavaroises, saxonnes, hollandaises, il a tué tant d'hommes en qualité d'ennemis, il en a tant enrôlé hors de chez lui et fait tuer sous ses drapeaux en qualité d'auxiliaires, que les nations lui sont encore plus hostiles que les souverains. Décidément, avec un caractère comme le sien, on ne peut pas vivre; son génie est trop grand, trop malfaisant, d'autant plus malfaisant qu'il est plus grand. Tant qu'il régnera, on aura la guerre; on aurait beau l'amoindrir, le resserrer chez lui, le refouler dans les frontières de l'ancienne France : aucune barrière ne le contiendra, aucun traité ne le liera ; la paix, avec lui, ne sera jamais qu'une trêve; il n'en usera que pour se réparer, et, sitôt réparé, il recommencera ; par essence, il est insociable.