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Dieu n’apparaît pas dans le monde. Si l’athée et le mystique partagent un tel constat, ils en donnent des interprétations radicalement divergentes. Pour l’athée, l’absence phénoménale de Dieu est le signe de son inexistence. Pour le mystique, la manifestation de l’inapparaître de Dieu révèle sa transcendance par rapport à tout phénomène mondain. À ses yeux, Dieu est Celui qui, dans le monde, brille par son absence. Ce livre montre en quoi l’ordre de phénoménalité propre au monde est opaque à toute révélation divine, du bonheur qu’éprouve la chair dans la mondanité cosmique, au jeu subtil et mouvant des apparences dans la mondanité sociale. Face à une telle opacité, le métaphysicien constitue un « monde intelligible » transparent à la puissance de la raison divine. Telle n’est pas la voie empruntée par le mystique. Par l’ascèse du détachement, il suspend aussi bien la puissance de la chair que celle de la raison. Le « moi » mystique s’éprouve comme une subjectivité traversée : ce n’est plus lui qui voit, mais Dieu qui voit le monde à travers lui. Ainsi la mystique n’opère-t-elle pas la négation du monde, mais sa transfiguration : à travers l’éclat du monde perce la splendeur du créé. Ancien élève de l’École normale supérieure, Laurent Lavaud est agrégé et docteur en philosophie. Il est actuellement maître de conférences à l’université de Paris 1– Panthéon–Sorbonne. Il a notamment publié D’une métaphysique à l’autre : figures de l’altérité dans la philosophie de Plotin (2008).