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Apparu dès le bas Moyen Âge, le motet fleurit en Europe à l’époque de la Réforme catholique, au moment même où les zélateurs de la dévotion eucharistique appellent de leurs vœux un chant qui puisse contribuer à l’éclat de la liturgie en conciliant piété, expression et beauté. Écrit selon les canons esthétiques de la musique vocale savante en vogue dans la France de Louis XIV, le petit motet offre une variété de formes et de couleurs qui en font un genre unique au sein du vaste répertoire de la musique religieuse latine. Son inscription historique dans la mission abénaquise demeure un phénomène encore peu connu qui interpelle autant l’historien que le musicologue. Histoire singulière dont le récit risque d’en étonner plus d’un, la pratique du petit motet dans la mission canadienne confronte des univers esthétiques que rien n’unit de prime abord, de même qu’elle met en scène des acteurs aux profils des plus divers, tous portés par les aspirations artistiques, religieuses et politiques de leur temps. Placée sous la gouverne des Jésuites dès sa formation dans le dernier quart du XVIIe siècle, la mission de Saint-François de Sales est le théâtre d’une pratique vocale où le chant polyphonique en motet se déploie, grâce à l’action du père Vincent Bigot, et surtout du père Joseph Aubery, faisant de ce lieu un petit Paraguay canadien l’espace de quelques dizaines d’années. Le répertoire musical qui y est introduit par ces missionnaires tout comme sa signification dans le vécu des Autochtones chrétiens de ce temps lointain sont au cœur de cet ouvrage, dont le propos oscille entre l’histoire et la musicologie, entre les rouages parfois grinçants de l’expérience coloniale et la sublime beauté de la musique.