
Parmi les histoires de « nos métiers perdus », qui mieux que Joseph Cressot pourrait nous conter celles des meuniers et des moulins de « son Chatoillenot » si merveilleusement dépeint. Laissons-lui la parole : « Aller vers les moulins... merveilleux voyage ! La merveille commençait aux barrages ; glacis en pente douce où l'eau glissait et bruissait à donner le vertige ; escalier de blocs liés qui faisait une triple cascade retentissante. On s'emplissait les yeux et l'on courait vers le bief. »
Jean Robinet, quant à lui, s'interroge sur la transmission d'un tel enchantement : « Peut-être eût-il fallu dire le nom des 490 rivières et ruisseaux qui parcourent le département sur plus de 2 300 kilomètres. Peut-être eût-il fallu décrire davantage dans le détail [...] tels et tels moulins ruinés où l'eau étincelle et chante. »
Nous ne pensons pas avoir réussi cette prouesse, mais comme le précise en 2021, le philosophe Henri-Pierre Jeudy, nous espérons que « les moulins conservent la nuit le bruit régulier de l'eau qui entraînait autrefois la roue à moudre le grain et c'est ce bruit qu'une mémoire, même si elle est jeune, n'oublie pas. »
We publiceren alleen reviews die voldoen aan de voorwaarden voor reviews. Bekijk onze voorwaarden voor reviews.