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La transparence devient totale. Nos déplacements, nos achats, nos goûts, nos maladies, nos échanges, nos conversations : rien n’y échappe. Au bureau, des entreprises expérimentent des dispositifs enregistrant les conversations de leurs employés. Une opération « suspecte » sur votre compte ? Votre banquier a l’obligation de vous dénoncer à une cellule anti-fraude. Vous souhaitez en parler à votre avocat ? Un juge d’instruction l’a peut-être placé sur écoute. Pour un entretien d’embauche, une visite approfondie des réseaux sociaux – ah les photos sur Facebook ! – est devenu un préalable. Bientôt notre ADN sera séquencé de manière à ce que nos maladies soient prévisibles : les médecins s’en félicitent, les assureurs se frottent les mains. Quand, au diktat de la transparence, s’ajoutent les effets pervers du progrès technique, c’est toute notre vie qui bascule. Peut-on encore inverser le cours des choses ? Sommes-nous condamnés à l'autodestruction de cette société de libertés que nous avons mis tant de siècles à constituer ? Big Data : le nouveau visage de Big Brother ? Denis Olivennes et Mathias Chichportich analysent cette marche forcée et inconsciente vers une société soumise aux injonctions souvent absurdes d’une prétendue modernité.