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La loi sur la fin de vie du 2 février 2016 rend désormais possible une assistance médicalisée assimilée par certains à l’aide active à mourir, ce que revendiquent depuis des années les apôtres du suicide assisté ou de l’euthanasie. De « nouveaux droits » y sont proclamés, comme celui d’éviter toute souffrance en décidant de mourir de manière anticipée, sous sédation profonde et continue. Pouvoir ainsi recourir aux dispositifs d’une mort à la demande, dans la minutie de procédures médico-légales, est-ce l’avancée démocratique attendue pour « mourir dans la dignité » ? Cette « dernière liberté » constitue-t-elle le nouveau modèle de la « bonne mort », une nouvelle éthique du « bien mourir » sous contrôle médical ?
Les derniers temps d'une existence sont affaire intime ; ils relèvent de circonstances personnelles. Ils sont pourtant devenus l’enjeu de débats politiques et de décisions légales qui aboutissent aujourd’hui à de nouvelles pratiques médicales. Au-delà d’une promesse électorale et d’une concertation nationale n’ayant pu aboutir qu’au consensus provisoire d’un texte de loi ambigu et d’une application compliquée, nos responsabilités demeurent auprès de celui qui va mourir. N’aurait-il pas été alors plus sage et courageux de créer les conditions effectives d’un choix possible entre un accompagnement humain jusqu’au terme de la vie et une euthanasie par compassion ?