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Un homme marche dans la nuit. Cet homme c’est Robert Giraud (1921-1997). Sur un trottoir parisien, un rectangle de lumière l’invite à franchir le seuil. L’homme, surnommé Bob, entre dans le bistrot comme on entre dans une nouvelle vie. A l’heure où les braves gens dorment, du côté de Saint-Germain-des-Prés, de la place Maubert, de la rue Mouffetard ou des Halles, il prend des nouvelles d’un monde peuplé d’excentriques, d’anciens forçats devenus clochards, de tatoués, de pégriots, de putains. Acteur et témoin de la nuit parisienne de l’après-guerre, il se fait naturaliste, y glane la substance de ses récits, dans la lignée des MacOrlan, Carco, Fargue et Brassaï. Débarqué à la Libération de Limoges, Bob n’a plus quitté le pavé parisien. Grand ami de Doisneau, devenu son frère de la nuit, et de Prévert, il publie en 1955 Le Vin des rues, chez Denoël, qui deviendra un livre mythique, un bréviaire de la nuit, un reportage poétique sans équivalent. Poète, chroniqueur, romancier, lexicologue, collectionneur, Robert Giraud est l’auteur d’une trentaine d’ouvrages. Il est demeuré, malheureusement, étrangement méconnu. C’est donc son portrait, celui d’un homme libre dont l’œuvre est tout entière tournée vers l’humain et sa part d’insolite, et la peinture d’un Paris passionnant aujourd’hui disparu, qu’Olivier Bailly dépeint à travers un récit biographique vivant et poétique.