
Mongolie, pays des montagnes couleur de ciel
Méharée dans le gobi
« Le puits !
Je comprends que nous sommes arrivés au puits où nous avons prévu de nous arrêter pour la nuit. Le puits ! J'imaginais un muret de pierre circulaire, ou un trou dans le sol recouvert de quelques planches, ou un palan, une poulie, une potence. Au lieu de cela, dans le paysage aride se dresse, spectrale, une pompe de métal, avec son bras que l'on actionne à la main, et son bec en plastique qui déverse l'eau dans un abreuvoir de mauvais béton à moitié en ruine. Voilà, c'est là que nous nous arrêtons pour nous reposer, perdus au milieu de nulle part, dans un paysage d'une austérité oppressante, près d'une pompe en fer et d'un bloc de ciment. |...| Le paysage est unique ! À droite, le cordon de dunes blanches s'étire vers le Sud-Est. À ses pieds, le vert sombre des pâturages qui s'étendent le long des sources. En s'évaporant sous l'implacable soleil, l'eau a laissé des plaques blanchâtres rappelant que le désert est impitoyable et que la survie des oasis reste précaire. Face à moi, l'étendue infinie du Gobi, toute de terre et de pierre. Le gris horizon est irisé de reflets vert pâle, ici timides et hésitants, là plus présents à la faveur d'une ondulation d'un plateau sauvage. On le croit uniforme, en fait, il change à chaque endroit... »
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