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Toi, chêne majestueux, roi de la forêt, Tu naquis un jour de pleine lune, Ou un printemps un peu plus clément que les autres.Tu grandis et t'épanouis sous tous les astres, Tu traversas les idées révolutionnaires sans plier, Tu résistas aux Pluviôse et Ventôses de trois siècles, Tu déployas tes plus belles ramures au siècle des Lumières, Tu sentis frémir et geler ta sève durant deux guerres.Maître des lieux et protecteur de la vallée, Tu restais là plantureux et de plus en plus beau.Tu vis naître des vies et leur souhaitas bonheur intense, Tu vis passer des hommes, des femmes, Les aimas, les observas, les regrettas.Trois cents ans de tic tac dans ta sève, Et un jour l'homme s'arrêta pour te rendre tes honneurs: Il prit le temps de t'admirer, de te parler, de te comprendre, Il te décora même de sa légion d'honneur à lui.Tu attendais secrètement ce moment depuis tant d'années, Que tu en ployas de joie et en mourus de bonheur ...Ta vie éternelle foudroyée par une rafale de vent, Tes racines t'abandonnèrent, Ta sève se figea, Tes ramures craquèrent remplies de l'écho de tant d'années.Le pic-vert s'en alla à tire d'aile, te quittant à jamais.Tu t'effondrasJe t'aimaisTu n'es plusJe te dédie aujourd'hui chaque vers de ce recueilC'est sous ton ombre que je les ai écritsEt tu continueras à exister à travers eux