Il est enfin ouvertement admis que Le Corbusier
était un fasciste bon teint. On tolère ses mensonges et sa mégalomanie. On sourit en le
voyant mépriser ses (riches) clients. Un observateur impartial découvrira vite qu'il n'a rien
inventé, gommant les auteurs dont il s'est
attribué les idées. La seule réelle compétence de
Le Corbusier fut la promotion de son image
publique au détriment de la qualité de son
oeuvre construite - catastrophique. Mais de
tout cela on ne tire aucune conséquence, la
plupart des critiques refusant de voir le monde
cauchemardesque qu'il voulait édifier. Ce qui
n'aurait aucune importance si Le Corbusier
n'était devenu le modèle pour les architectes
de l'après-guerre qui ont couvert la France de
barres et tours en béton. Et si, aujourd'hui,
ses théories ne faisaient les affaires des
bureaucrates de Chine et de Russie.
Fondé sur l'analyse de la production
(bâtie ou théorique) de Le Corbusier, ce
livre montre l'imposture du créateur, le
caractère totalitaire de ses projets et la
misère spatiale qu'il a engendrée, de son
vivant jusqu'à aujourd'hui.
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