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Le premier traité conservé de Lothaire de Segni, appelé à devenir le pape Innocent III, fut écrit au début de l’année 1195. Bien que court, il rencontra un succès considérable avec plus de sept cents manuscrits, comptant parmi les titres les plus lus du Moyen Âge. Suivant un plan en trois parties, inspiré par la théologie parisienne, Lothaire décrit les misères dont l’homme est victime, les vices dont il est responsable et les pénitences du damné, s’attardant sur la putréfaction des cadavres selon une observation physique précise. Toutes les catégories sociales semblent frappées par le malheur, même les riches et les courtisans. Bien que l’ouvrage reprenne les anciennes thématiques du mépris du monde et puise à des sources patristiques et monastiques bien connues, Lothaire construit une oeuvre vivante, à travers laquelle il incite le lecteur à la vie morale, et non à la fuite dans le monastère. Si le ton néoplatonicien est sombre, la faute de l’homme est morale avant d’être charnelle ou sexuelle. Ses péchés l’emportent sur un éventuel déterminisme naturel et l’auteur croit à la dignité de l’homme. Le cardinal n’avait-il pas prévu dans un second livre de justifier la grandeur de la vie humaine, livre qu’il ne rédigea jamais ? On donne ici la première traduction française complète et commentée de ce traité.