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Chaque mois, librement, curieusement, Nicole Vedrès se choisit un amant. Des amants d'une fois, qu'il lui faut circonscrire, soupeser puis croquer crus. Des amants consentants qui sont les sujets chaque mois changeants de ses chroniques du Mercure de France : Barthes ou Friedmann, Comte ou l'Abbé Pierre, Paris, Balzac ou Fantômas. Petit choix intime où se noue le propos, se règle une optique intellectuelle et s'orchestrent coups de griffes mérités et chatteries méditées. Une manière de hasard où le sujet n'est jamais donné mais trouvé, hasardé. Des « lettres anonymes qu'elle s'envoie à elle-même », des portraits qui se décantent en auto-portraits, des croquis où le paysage mûrit en miroir. Le souvenir de Calet défunt inaugure cette étagère sans ostentation, cette parade des émois sincères. Un Calet qui vient de nous quitter, contraignant la romancière à faire un billet nécrologique d'une lettre amicale ; Calet qui s'en reviendra, plus loin dans le livre, à la faveur d'un autre hommage où l'amitié la plus intense peine à faire plier la douleur. Puis viennent des souvenirs de Paris et l'apparition de ce gentleman du braquet qu'est Bobet (Louison). Par instant, c'est une petite phrase de Balzac ou un gag téléphonique qui déclenche sèchement, rire ou stupeur, le petit flux méditatif. Nicole Vedrès chronique comme on chine, en flânant, l'œil ouvert, la main fureteuse. Tout lui fait chronique, subrepticement, fatalement, mais toujours savoureusement.