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Les lettres publiées ici ont été écrites dès 1940, alors que Clarice Lispector n’a que 20 ans et n’a pas encore publié son premier roman Près du cœur sauvage qui marquera pour la critique la naissance d’une grande écrivaine. À partir de 1944, Clarice Lispector accompagne son mari diplomate dans ses différentes affectations et vit quinze ans loin du Brésil et de ses sœurs, Elisa et Tania, auxquelles la lie une affection intense. Elle entretient avec elles une correspondance haletante, vitale. Plus de 120 lettres furent choisies et publiées en 2007 au Brésil (éditions Rocco) et sont enfin accessibles au public français. De Belém (1944) à Washington (1956), en passant par Naples (1945), Berne (1946), Paris (1947), Torquay (1950), nous accompagnons donc le quotidien de Clarice Lispector dans sa longue odyssée, que nourrit immanquablement une nostalgie irrémédiable.
Fazenda Vila Rica, État de Rio, janvier 1942. « Hello, ma grande chérie : … Je vis en attente d’inspiration avec une avidité qui ne me donne pas relâche. J’en suis même arrivée à la conclusion qu’écrire est la chose que je désire le plus au monde, plus même que l’amour. J’ai reçu des lettres formidables de Maury. Nous avons eu une dispute parce qu’il a interprété comme littéraire une lettre que je lui ai envoyée. Tu sais que c’est la chose du monde qui m’offense le plus. Je veux une vie-vie et c’est pour cela que je veux faire de la littérature un bloc à part. »