Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
Hieronder kan je kiezen welke cookies je wilt inschakelen:
Technische en functionele cookies
Deze cookies zijn essentieel om de website goed te laten functioneren, en laten je toe om bijvoorbeeld in te loggen. Je kan deze cookies niet uitschakelen.
Analytische cookies
Deze cookies verzamelen anonieme informatie over het gebruik van onze website. Op die manier kunnen we de website beter afstemmen op de behoeften van de gebruikers.
Marketingcookies
Deze cookies delen je gedrag op onze website met externe partijen, zodat je op externe platformen relevantere advertenties van Standaard Boekhandel te zien krijgt.
Je kan maximaal 250 producten tegelijk aan je winkelmandje toevoegen. Verwijdere enkele producten uit je winkelmandje, of splits je bestelling op in meerdere bestellingen.
Les chevaliers de l'apocalypse linguistique s'imaginent que le franglais a envahi les rues de Montréal, rendant la métropole incompréhensible, invivable et infréquentable pour le commun des unilingues francophones. À en croire leur discours alarmiste, ce dialecte rébarbatif s'est imposé comme langue commune d'une génération insouciante de Québécois. Ces monomaniaques du français sont unis dans leur adoration fantasmée de la France et leur détestation obsessive de l'anglais, langue du conquérant britannique, de l'envahisseur culturel américain et de l'oppresseur politique canadien. Selon eux, le péril linguistique est à nos portes. Ce court manifeste se veut une réponse à l'hystérie de ces curés aux oreilles écorchées par le chiac de Lisa LeBlanc et le joual des personnages de Xavier Dolan. Pour le chroniqueur Marc Cassivi, qui a grandi dans un milieu anglophone, il est grand temps que l'on revoie notre rapport, souvent malsain, à la langue anglaise. Le Québécois est maître chez lui, ainsi que l'avait souhaité Jean Lesage. Ce n'est pas le refrain en franglais d'une chanson des Dead Obies qui y changera quoi que ce soit.