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" Si vous ne m'aimez pas, je ne vous aime pas non plus. " Ainsi, le poing levé, mais l'hommage accepté de la palme d'or à Cannes, Maurice Pialat reçoit-il les sifflements et les bravos. Du réalisateur atypique, solitaire, de l'auteur de Nous ne vieillirons pas ensemble, La Gueule ouverte, Sous le soleil de Satan, en tout dix films pour une vie entière passée à réinventer génialement le cinéma français, on sait l'essentiel. La réputation de Maurice Pialat ? Un tempérament jupitérien, tournages violents et émouvants, gifles qui claquent. Certes mais en quoi cela modifie-t-il son cinéma d'auto-fiction, ses personnages creusés jusqu'à l'os, ses tourments qui alimentent même un film de commande comme Van Gogh ? Aucun cinéaste n'a comme lui, jusqu'à l'obsession, transcrit sur l'écran sa vie, ses hésitations, ses divorces, ses chagrins. Pascal Mérigeau, remonte à la source : depuis l'Auvergne natale, les années de dèche chez Olivetti jusqu'à la rencontre avec Claude Berri et Jean-Louis Trintignant, il remue le terreau autour de lui : ce peintre-amateur, ce fils qui déterre sa mère pour les besoins d'un film, ce cinéaste qui débute à 40 ans. Les anecdotes sont ici multiples, et souvent drôles. Il quitte le tournage de Loulou, pour revenir le lendemain. Il poursuit l'acteur Dominique Besnehard une scie à la main, sur A nos Amours. Il épuise sept monteurs différents sur le même film. Quel est le secret de l'Impossible Maurice Pialat pour qu'une Sandrine Bonnaire, qu'il révèle au public, dise : " Je ne me sentais pas jugée. " Et cette phrase du monteur, Yann Dedet : " Maurice vous place sur les rails mais sans dire que les rails existent. " Pascal Mérigeau écrit cette biographie, sans complaisance pour les égarements de Pialat quand il parle politique, mais avec de l'admiration pour cette rage au coeur qui ne l'a jamais quittée.