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En 1928, Jean Gaulmier s’engageait au 17e Régiment de tirailleurs sénégalais dont le dépôt était à Beyrouth. Il y connaissait des moments de camaraderie inoubliables, des plaisirs grossièrement doux et des joies délicates, des drames, des détresses subtiles, des travaux serviles exécutés sans goût, seulement animé par la crainte d’une punition, des heures et des heures d’infinies nostalgies, la fatigue des journées inutiles qui pèsent sur les corps... C’est ce monde de la Coloniale, aujourd’hui disparu, qui est raconté dans “Matricule huit”. On y croise des êtres pittoresques et poignants : Kuntz qui copiait des chansons et des fables ; Lucienne, la petite de l’Assistance, épouse du fourrier Maillart pris au piège du jeu ; Riri sitôt retrouvée dans un bouge du boulevard de la Chapelle, sitôt disparue, et tant d’hommes et de femmes au destin dérisoire et bouleversant. Après l’accueil du public et de la critique qui a magnifiquement salué la seconde vie de “Terroir”, paru une première fois en 1931, c’est “Matricule huit” qui, 50 ans après, est offert aux lecteurs. Ce “Matricule huit” qui fit dire à André Demaison : “Il eut ajouté à la gloire de Kipling”.