Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
Hieronder kan je kiezen welke cookies je wilt inschakelen:
Technische en functionele cookies
Deze cookies zijn essentieel om de website goed te laten functioneren, en laten je toe om bijvoorbeeld in te loggen. Je kan deze cookies niet uitschakelen.
Analytische cookies
Deze cookies verzamelen anonieme informatie over het gebruik van onze website. Op die manier kunnen we de website beter afstemmen op de behoeften van de gebruikers.
Marketingcookies
Deze cookies delen je gedrag op onze website met externe partijen, zodat je op externe platformen relevantere advertenties van Standaard Boekhandel te zien krijgt.
Je kan maximaal 250 producten tegelijk aan je winkelmandje toevoegen. Verwijdere enkele producten uit je winkelmandje, of splits je bestelling op in meerdere bestellingen.
Il y a des jours comme ça, où les vents sont tombés, où les orages n’éclatent pas, des jours de lenteur. Marin Carmel a senti la première morsure de la musaraigne. Le rongeur aux yeux verts est entré dans son corps par la plante des pieds, remontant doucement, au fil des ans, vers les organes vitaux. Mais se savoir mortel, ce peut être aussi l’occasion de se savoir vivant. C’est par un de ces jours-là, que Marin Carmel pousse la porte de ce « cirque des brumes » dont a parlé André Breton. Voyageur en transit, entre un passé qui se défait et un avenir qui tarde à s’annoncer, entre une femme qui s’éloigne et une femme qui s’approche, il attend le retour des vents, cherche à reprendre un second soufle. Les compagnons des anciens jours, conspirateurs ou maquisards, l’accompagnent dans la traversée de cette passe, bonne ou mauvaise selon les humeurs. Une passe difficile à franchir, d’un bord à l’autre d’une nuit d’insomnie, entre les rumeurs de la violence ordinaire, et les pièges du fantasme dans la chambre des mirages. D’un côté : un complot, un assassinat politique, des coups de feu isolés, un simple licenciement ou la sonnerie d’un réveil-matin. De l’autre : une veuve en manteau de paillettes noires, des salons délabrés dans une mystérieuse maison de passes, ou encore un homme trouvé mort dans la neige, vêtu d’un étrange costume d’Arlequin.