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Orpheline de père une semaine après sa naissance en 1542, la fille de Jacques V d’Écosse et de Marie de Lorraine est l’enjeu, dès l’âge de cinq ans, des convoitises diplomatico-matrimoniales de l’Angleterre et de la France. Un an plus tard, une nouvelle vie commence à la cour des Valois, partagée entre une éducation de princesse lettrée de la Renaissance, et les complots d’un pays déchiré par les guerres de Religion. En 1558, son somptueux mariage avec le futur héritier du trône, semble enfin inaugurer de belles années. Mais, un an plus tard, la mort accidentelle d’Henri II propulse son mari, François II, sur un trône branlant où son esprit enfiévré et brouillon achève de désorganiser la France. La mort de François, après deux ans de complots et de traquenards, laisse une veuve de dix-huit ans, aussitôt réexpédiée dans son Écosse natale, où elle doit affronter la vague protestante menée par John Knox. Incapable de s’adapter à la rugueuse vie écossaise, après celle des châteaux de la Loire, elle s’égare en plaisirs futiles, en frasques sentimentales, et en échafaudages politiques de pacotille qui – un peu à l’instar d’une Marie-Antoinette – lui valent discrédit, ragots, puis haine, et enfin guerre ouverte. Il ne manque plus que la fuite en Angleterre, chez sa cousine et adversaire Elizabeth, pour achever une existence lamentable, conclue, non sans grandeur d’âme, sur l’échafaud, à quarante-cinq ans.