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À la croisée des méthodes de l’anthropologie et des sources mobilisées par les historiens et historiennes, s’est développée, à partir des années 1970, une voie singulière : l’anthropologie historique. Ni discipline autonome, ni simple spécialité, elle a constitué un moment fécond dans l’histoire des sciences sociales, en France (autour de la revue Annales et des séminaires de l’École des hautes études en sciences sociales), mais aussi aux États-Unis (historical anthropology), en Italie (microstoria) ou en Allemagne (Alltagsgeschichte). Portée par les héritages du structuralisme, cette démarche a déplacé les regards vers des objets longtemps tenus à l’écart de l’analyse historique : mythes et rituels, gestes du quotidien, corps et sensibilités, croyances, images, traces du passé. À travers ces enquêtes, c’est une autre manière d’écrire l’histoire qui s’affirme attentive aux formes de pensée, aux structures profondes et aux représentations qui façonnent l’ordinaire. En retraçant l’histoire intellectuelle et institutionnelle de ce courant, cet ouvrage explore les principaux terrains qu’il a investis : la famille, le corps et la sexualité, les rythmes du quotidien, les émotions et les sensibilités, le pouvoir et la violence, les images et les croyances, les savoirs et leur transmission. Il donne ainsi à voir ce que produit le croisement, fécond, entre histoire et anthropologie : de nouvelles façons d’interroger le passé, et de renouveler les cadres de compréhension du monde social.